8
novembre,
Jour de la saint
Geoffroy. Avec
un prénom pareil, il a dû en entendre, le pauvre homme :
"Geoffroy de potage ou de soupe. "
"Geoffroy, montez le chauffage ! "
"Geoffroy parce que tu prends toute la couverture ! "
"Geoffroy, j'ai pas chaud : pléonasme ! "
C'est probablement en supportant toutes ces moqueries sans broncher,
qu'il devint saint. Si
vous vous appelez Geoffroy, Geoffroide ou autres dérivés de ce
prénom, couvrez-vous !
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9 novembre
Jour de la saint
Théodore, Moyenâgeux
ce prénom? Pas si sûr, la preuve, si vous utilisez Narta, vous êtes
protégé pendant au moins 48 heures des effluves olfactives que
dégagent vos aisselles. Je pose la question : Mais qui donc inventa
les aisselles ? C'est pas facile pour les femmes de s'épiler sous les
bras, gare au torticolis, en plus ça chatouille. Si
vous avez un prénom composé, que le premier soit un dérivé de
Théodore, que le second soit par exemple : Martha, c'est moderne.
Théodorant-Martha, c'est d'actualité dans notre société, alors
qu'au moyen âge, on se souciait peu des odeurs aisselliennes, on
avait déjà suffisamment à faire avec les relents buccaux.* *
Avoir des relents buccaux, signifie, dans un langage moins policé :
puer de la gueule. C'est moins littéraire, mais plus explicite.
Soulignons
le charmant prénom, Théodorette.
Si ses odeurs corporelles sont encore charmantes, il faudrait pas
qu'elle tarde à faire quelque chose.
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10
novembre
Jour de la
saint Léon,
Noël en verlan.
Ce qui est remarquable, c'est que cette année : 2002 devient 2002 en verlan.
Les verlanissiens, s'arrachent les cheveux et lancent la mode du
crâne rasé en hommage à Charles le Chauve.*
Le saviez-vous ?
*Charles ll,
dit : le Chauve (823-877). Verlandiste convaincu, il connu dès l'âge
de 5 ans ce problème insolluble : comment verlandiser 828, en
échappant au ridicule?
Il retrouva ce problème régulièrement tous les dix ans pendant sa
vie. Il avait 15 ans quand il commença à s'attaquer à 838 et à son
système capillaire. A l'âge de 25 ans, l'année 848 fit de nouveaux dégâts
à ce qui restait de sa belle chevelure. Je n'insiste pas sur 858 et
868. En 877, n'ayant plus un seul cheveux sur la tête, il préféra
ne pas affronter l'année suivante et rendit son âme à Dieu.
Rappelons cette anecdote peu connue du grand public. Un certain
Monsieur La Perruque, présenta, peu après, le substitut capillaire
au concours Lépine. Il manqua d'un cheveu : la gloire, la fortune, la
célébrité et son nom dans le Larousse. De dépit, il arracha
un à un les poils de son invention, puis les sema à tous vents. Il
fini tristement ses jours sans un sou, ayant investi tous ses biens
dans ses recherches. Comme quoi, on est bien peu de chauves, pardon, de
chose.
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