La vie en société.

La recette du lapin à la coque émerveillera vos amis. Madame, elle rendra verte de jalousie les pétasses que vous fréquentez. Par la magie qu'elle dégage, elle fera se retourner sur vous l'apollon que vous convoité jusqu'à ce jour sans succès. Bref, pour une somme modique, elle foutra la merde dans votre couple qui s'étiole au fil de l'ennui des mornes étreintes conjugales.

Commandez, dès aujourd'hui, la recette du lapin à la coque, auprès de votre almanach préféré. 

Extrait de la Chtar académie.

Rassurez-vous, il n'est nullement question de remettre en cause les congés payés. La rumeur, qui circule au sujet de réunions gouvernementales travaillant à la suppressions des vacances, doit être démentie. Une bonne raison pour ne pas supprimer la période des congés, c'est qu'elle permet de faire passer des textes, sans crainte de grève générale. Une réflexion est cependant menée sur l'opportunité du droit de grève. De la à penser que si ce droit était supprimé, il n'y aurait aucune raison de maintenir les congés payés, nous n'y avions même pas songé.

Déclaration du ministre Mongrosminou, responsable des affaires délicates et épineuses.  

"La femme est l'avenir de l'homme," chantait Aragon. Nous, on veut bien, mais faudrait dire laquelle !

Certaines lectrices pointilleuses, nous reprochent le caractère, soi-disant malhonnête de nos ventes par correspondance, (cf. la recette du lapin à la coque). Nous ne nous laisserons pas traîner dans la boue sans riposter. Nous affirmons haut et fort, que nous ne saurions être tenus pour responsable, du fait que des distributeurs incompétents, soient incapables de s'approvisionner en oeufs d'éléphante. Que chacun prenne ses responsabilités.


Nous admettons que le ramassage des oeufs est délicat, surtout quand l'éléphante a construit son nid dans un arbre. Mais est-ce vraiment impossible ?

On ne va quand même pas nous chercher des poux dans la tête, sous prétexte que les éléphantes, têtues comme des mules, refusent de pondre. Si certains plantigrades, refuse de coopérer, dans l'unique but de boycotter la création culinaire, nous devons nous poser la question de notre place dans l'univers. Citoyens, nous devons nous unir pour lutter contre le projet de la gent éléphantesque, de devenir les maîtres de la gastronomie et même du monde. 

Humains, humaines, soutenez-nous, adressez leur un message fort sur notre unité, retirez vos plaintes. Ne laissez pas, sous prétexte de quelques centaines d'euros, les plantigrades réaliser leurs projets démoniaques.

Non, il n'est trop tard pour planter les oeufs. Il vous faut une terre légère, un plantoir, vous vous procurerez aisément des oeufs pour semis, dans n'importe quelle bonne jardinerie.
Tracez un sillon profond et chaud. déposez délicatement, votre semis, deux oeufs tous les 20 cm. Il est important de veiller à ce que le petit bout de l'œuf soit dirigé vers le haut. Buttez la terre à l'aide d'une arme blanche. Abreuvez régulièrement votre sillon d'un sang impur. Vous aurez la joie de voir sortir en quelques semaines, de petites boules de duvet jaune. Vous pouvez les récolter dès les premiers cuicui. Les poussins se dégustent frais à la croque au sel, après les avoir délicatement plumés, ou en chair à pâté, étalée sur un toast finement grillé.